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Jazar Crew : la fête sans frontières

Jazar Crew : la fête sans frontières

Jazar Crew NewTone
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Le télescope de NewTone a détecté un collectif qu’aucun mur n’empêchera de célébrer la vie. Originaire de Palestine, le Jazar Crew a ouvert les portes de la fête au pays, avant de s’exporter lui-même.

Faites le mur

Un bon conseil que donnait Banksy. Le célèbre street-artiste a notamment ouvert un luxueux hôtel à Bethléhem, avec une vue majestueuse sur… le mur de séparation israélien.

Il attire ainsi l’attention du monde sur une triste réalité : la jeunesse palestinienne est cloisonnée à cause d’un conflit qu’elle n’a pas vu naître. Le message est fort : ce n’est pas parce qu’on n’a pas un beau panorama qu’on ne peut pas avoir de beaux hôtels.

Le Walled Off Hotel, par Banksy

Faire le mur, c’est sortir de chez ses parents après le couvre feu redouté, faire le mur c’est créer de la liberté où il n’y en a pas.

Faire le mur, c’est le dépasser.

Créer des ponts : une base de l’esprit Hip Hop

Et c’est en cassant celui du son que le collectif Jazar Crew crée des ponts.

Fondé pour améliorer l’accès à l’art et à la fête en Palestine, il finit, faute de mieux, par les produire. En commençant par organiser des événements, Rojeh Khleif et Ayed Fadel ont vite compris qu’il devraient non seulement les animer en tant que DJ mais aussi créer le son qui correspondrait à leur culture.

Celle-ci est imprégnée de traditions religieuses questionnées et d’une violence souvent incomprise, expliquant une admiration pour la liberté occidentale et ce qui va avec. Le résultat : une musique électro avec des vibes orientales et un esprit hip hop ouvert et engagé.

La fête est une culture

L’immense travail du Jazar Crew a créé une brèche.

Pour le cinéma indépendant, pour la vie nocturne et la musique, avec un grand esprit de liberté sans arbitrage.

C’est ce qui lui a valu les regards de Boiler Room, qui lui réservent même un documentaire. Pour eux, Nicolas Jaar sort des grands festivals pour jouer un set engagé sur une petite scène à Haïfa.

Deux événements majeurs qui portent la Palestine festive aux yeux d’un monde qui ne la connaît qu’à travers la guerre.


Une véritable leçon : là où il y a des murs, il y a toujours des portes.

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