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Chineurs de Rap x NewTone : 5 sons chinés en septembre

Chineurs de Rap x NewTone : 5 sons chinés en septembre

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Avec les potos de Chineurs de Rap, on est corda que les chiffres mentent, pas la qualité. Alors on s’est dit qu’on allait relayer une sélection mensuelle de sons chinés sur leur groupe Facebook « Chineurs de rap », sur NewTone ! Découvre ici les 5 sons chinés par Chineurs de Rap en septembre 2022 !

La sélection Chineurs de rap

1. Maloni – Adriano 

Sélectionné par @bogoss2tess et voilà ce qu’il en dit :

Après un excellent premier projet, Maloni sort “Or Bleu”, un EP à la teinte mélancolique et planante. Les prods sont hyper léchées, la diversité des flows et le travail sur la voix m’a complètement conquis. Il résulte de l’ensemble une succession de sons qui nous transportent et ne laissent pas indifférent. À écouter de toute urgence ! 

2. Asinine – Tout va bien

Sélectionné par @bogoss2tess et voilà ce qu’il en dit :

Avec son style singulier alternant entre le chant, le kickage et les placements plus mélodieux le tout dans une ambiance tantôt sombre tantôt cloud et atmosphérique, la marseillaise Asinine est mon second coup de cœur du mois. 

Il se dégage de son dernier morceau “Tout Va Bien” une aisance assez déconcertante. Elle y est plus introspective et y laisse parler sa nostalgie, comme le laisse présager le titre, dans une atmosphère mélancolique. À nouveau, que vous accrochiez ou non, vous ne resterez pas indifférents. Pour ma part je me suis complètement laissé absorber par son univers et j’attends la suite avec impatience. À suivre de très près, donc ! Bonne écoute ! 

3. James Loup & Navy – Jeunes Gars

Sélectionné par @valentindlr voilà ce qu’il en dit :

La hip-house renaît. 

Depuis quelques années, et même mois, on recommence à entendre sur nos plates bandes de la chinerie des grosses lignes de kick drum que n’auraient pas renié le sieur Knuckles. Ce style né dans les caves des cités de Chicago, a écrit ses lettres de noblesse dans la fin des années 80, et à depuis un peu refroidi la flamme qu’il fait pourtant naître en nous quand les premières lignes des prods et samples se lancent. 

Dans cette veine de la renaissance hip-house, James Loup, le papa du très quali et chantant “Paradis Fiscal” et qui a déjà joué des prods électros aux accents un peu deep dans “Rien ne va plus”, ainsi que Navy, l’homme au flow cadré et saillant dans une atmosphère velue, comme entendu dans “BURNOUT”, s’essaient à une style qui semble leur sied à ravir.

Dans ce morceau, porté par un clip à l’accent GuyRitchesque, les deux bonhommes se baladent sur une double prod qui se métamorphose en milieu de morceau. La première partie fait péter les beats typiques de la consonance house en ajoutant quelques notes étoilées de clavier venant finir de te donner l’envie de sauter sur tes deux pieds. James Loup kicke ça, Navy chante ça, puis un refrain entraînant finit de parfaire le tout pour une première partie de son rondement mené ! La deuxième se lance, sur une prod plus minimaliste et qui sature les subwoof’, tout comme les voix des deux MC. Une belle claque pour finir ce morceau.

Je vous prescris de nombreuses écoutes, mes chineurs. Ça devrait vous soigner moult maux. 

4. Buds – Froid

Sélectionné par @valentindlr voilà ce qu’il en dit :

Ça y est l’un des projets de mon année 2022 est sortie. Le jour de mon anniversaire en plus anqui. BudsyBuds, le Penseur, la beubar la plus épaisse et la plus clean de ce jeu à lâcher la bride et entamer sa métamorphose. 

Et quelle évolution ! Celui qui depuis son époque la Base et Comin Tru, est devenu pour moi l’un des plus gros kickeurs boom-bap du rap francophone, nous fait durcir les tétons et monter les poils sur cette nouvelle DA. 

Fini (pour le moment), donc, les grands boom-bap légendaires avec Lou Fresco et les grandes chaînes en or qui brillent de Platinium. On l’a beaucoup aimé dans ce registre, mais il semble explorer de nouvelles pistes avec une ligne, certes différente, mais sacrément réjouissante.

Depuis quelques semaines, j’ai moult fois fait tourner les 3 autres sons annonçant cet album “DYSTOPIA”. Et qu’est ce qu’on a aimé ! 

On aime le recours à un auto-tune léché aussi précis que ses placements de l’époque où il n’en utilisait que très peu et qu’il découpait les prods des Tru Comers. On aime la mélancolie et l’atmosphère chaude des soirées cariocas qui sont posés dans les  sons « LAGRIMAS » et « BAILE ». On aime ce brésilien dans les lyrics, qu’il avait déjà réintroduit dans l’interlude de « Universal » sur l’album “Platinium”.  On aime moins, car on est triste, qu’il ne s’entoure plus des Tru Comers pour ses prods, mais on comprend le cheminement.  Les Tru Comers, qui sont pour nous des légendes de la prod boom-bap et du sampling, sont peut-être un peu en dehors de ce que Buds souhaite développer avec l’album. On sent qu’il souhaite introduire plus de productions downtempo, texturées à mort et sacrément organiques. Aussi, on ressent qu’il souhaite aller chercher des réflexions plus intimistes, plus transcendantales, moins égo-trip. Des choses qu’il avait déjà commencé à bosser sur “Platinium” avec « Universal » encore, ou sur le morceau avec Melodiesinfonie, « Espace Mental ».

“FROID” est le dernier qui annonçait la sortie de fin septembre. On retrouve typiquement la ligne musicale qu’il avait lancé avec « DYSTOPIA » et qu’il nous avait brusquement coupé avec la sortie du son « BAILE », presque variété brésilienne. FROID est le parfait mix des deux. On y retrouve la mélancolie et les consonances de « DYSTOPIA », des lignes de guitares presque bossa et un petit interlude brésilien des plus à propos. Les thèmes abordés pourraient être vu comme assez « classique » mais l’enrobage double caramel qui y est mis autour, sublime la chose. On se prend à réfléchir et à se dire « OK j’ai pu vivre ce qu’il a vécu » ou « Je me reconnais sur certains points ». Et c’est ça qui est beau dans la musique quand elle est bien faite et bien écrite.

Merci Buds ! C’est un GRAND GRAND OUI ! 

Allez écouter l’album DYSTOPIA. Certains sons, comme RIDE et JEAOULSY, sont frappadingo.

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5. Creamy G – Wassup

Sélectionné par @maevoland voilà ce qu’elle en dit :

Première édition de la soirée Candy south au Baou, à Marseille. Kayla la patronne nous met bien, comme d’hab’ : elle invite Davinhor et Soumeya en showcase, ainsi que d’autres copines qui rappent, chantent et mixent. Pendant le soundcheck, je découvre Creamy G et sa talentueuse acolyte JoyC, membres du label Bonnie’s House. On papote vite fait, on passe une méga bonne soirée pleine d’amour et de twerk, on remercie bisous à une prochaine c’était trop cool.

Quelques semaines après, je vois dans la story de Kayla que la fameuse Creamy G a sorti un EP de 8 titres, Love Season, et ça a l’air chill à fond. Parfait en cette fin d’été. Je plonge ainsi sans retenue dans cet océan arc en ciel de plug et de rnb, de cloud, et autres objets rapologiques non identifiés. Je me laisse guider dans la joie et la bonne humeur par la voix très « candy » de Creamy G. Les morceaux s’enchaînent, puis Spotify me sort ensuite de Love Season et fait défiler tous les projets solo, collabs et feats de cette espèce de cyber fée. On trouve à ses côtés une partie des principaux acteurs et actrices de la plug, artistes encore underground voire émergents : Jeune Lennon, thaHomey, et 09PEAS notamment. Tout ce qu’on aime.

Je vous invite à commencer en douceur par Goofy Hoes, ballade RnB onctueuse pour ensuite vous revivifier avec Wassup, excellent morceau innovant et complètement trippé grâce à un traitement de la voix stylé. Après, tout est cool, hein ? Comme cette dernière sortie en date : un edit 2step de son titre Ball Out par Salacious, qui nous fait repenser avec amour à PinkPanthress.

Creamy G s’écoute tout le temps, le matin pour t’alléger la vie, toute la semaine pour t’extraire du struggle, le week-end pour t’enjailler avec ton équipe… En tout cas, perso, je ne m’en passe plus. Fuck un été, on veut plus de Love Season.

Bonus : RAPK – Marseille

Chiné par @Veurdre, voilà ce qu’il en dit :

Rapkreation est un mystère du rap allemand : trois gars de Kreuzberg c’est sûr, tout le reste est en grande partie secret. Deux d’entre eux rappent, le troisième semble être le manager et aussi le producteur exécutif du groupe.

Avec un premier morceau sorti sur spotify en 2017, on peut retrouver plusieurs de leurs tracks éparpillées sur différentes plateformes de streaming et notamment leur premier album “Obskur” sorti en 2019. 

On note également la présence de la langue française dans les lyrics de certaines track et notamment celle-ci, Marseille, un mélange à la fois surprenant et envoûtant, avec des flow incisifs et des prods new wave. Un excellent cocktail à siroter sans modération.

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